Par la beauté de la nature, Bénédite aspire à apaiser les âmes. Par la lenteur et la connexion à la Terre, elle vous présente sa petite révolution joaillière.
Bénédite rend les plantes immortelles et ose croire que leur énergie est un baume pour le cœur de ceux qui les portent.
Voici Amulette par Bénédite Séguin.
Et si vous la suiviez dans sa forêt?
D’enfant-artiste à artiste-joaillière.
Bénédite a été élevée dans un univers d’art, de nature, de liberté et de création. Au gré des saisons, elle parcourait la forêt boréale avec sa mère botaniste, celle qui lui a fait découvrir une myriade de fleurs, plantes et autres merveilles indigènes.
Ces trésors, elle les cueillait et les collectionnait, toujours avec un très grand respect pour la Terre nourricière. Petite, elle savait déjà qu’il fallait la protéger.
Son père? Il bricolait dans un atelier qui intriguait beaucoup Bénédite. Pendant des heures, elle l’observait réaliser une foule d’inventions, et parfois, ils construisaient ensemble cabanes et cachettes secrètes pour son plus grand ravissement.
Bénédite créait, elle aussi. Elle fabriquait toutes sortes d’objets finement décorés. Elle cousait de petits portefeuilles avec la machine à coudre de sa mère. Elle jouait dans la nature à la recherche d’artefacts – les plus jolis – ceux qu’elle pourrait transformer et offrir à ses fidèles acheteurs.
Aussi inspirée par la vie d’aubergiste de ses parents, Bénédite avait déjà l’âme entrepreneuse. Il n’était pas rare qu’elle s’installe un petit kiosque pour y vendre ses créations, et adolescente, elle gagnait quelques sous grâce à ses colliers à billes.
Du plus loin qu’elle se souvienne, Bénédite a toujours créé avec ses mains, et a toujours honoré cette nature qu’elle savait en péril.
Plus tard, elle a pensé reprendre l’auberge de ses parents. Elle a aussi pensé devenir botaniste. Mais il lui manquait la création. Naturellement, l’art joaillier s’est manifesté, et c’est à l’École de joaillerie de Québec qu’elle s’est formée.
D’enfant-artiste, Bénédite Séguin est devenue artiste-joaillière.
Et si on pouvait façonner la nature en joyaux à porter?
Bénédite ne sait pas exactement ce qui l’a amenée à créer des bijoux à partir de plantes. Ou plutôt, un ensemble de souvenirs a révélé son art : son enfance passée dans les forêts de Charlevoix, ses chasses aux trésors à la recherche des plus jolies fleurs, sa confection d’herbiers, ou encore, les enseignements de sa famille botaniste.
Bénédite a toujours trouvé les fleurs précieuses. Elle aurait voulu qu’elles ne se fanent jamais. Et si on pouvait les rendre éternelles?
Quand elle y réfléchit, sa vie est parsemée de moments précis qui ont su imprégner son imaginaire comme artiste. Cette fois où, enfant, elle a découvert une boucle d’oreille qui brillait dans un ruisseau. Ou encore, tous ces bouquets de fleurs cueillis, séchés, puis transformés.
Tranquillement, Bénédite rêvait de créer avec la biodiversité, de façonner la nature en joyaux à porter. C’est ainsi qu’elle a transformé un bourgeon dans son atelier au cœur des montagnes…
Et que le nom Amulette a germé en elle, fondant sa joaillerie en 2004 à la Malbaie, au Canada.
Amulette, ce mot qui a éclos – et qui fait écho – depuis le début.
Selon le Larousse, amulette est un « objet qu’on porte généralement sur soi, fabriqué selon les règles de la magie, de l’astrologie, réputé prophylactique et bénéfique. »
À l’origine du mot, les peuples autochtones fabriquaient de petits sacs destinés à y loger un objet, souvent une plante à porter sur soi, pour son énergie ou ses propriétés. Un peu comme un porte-bonheur.
Et un peu comme les bijoux de Bénédite, empreints de magie, d’énergie et de poésie.
Bénédite choisit ses plantes et ses pierres pour leur beauté et met en lumière leur signification. Elle est convaincue que ceux qui s’en affublent en ressentent l’énergie bienveillante. D’ailleurs, certains portent leurs bijoux Amulette pour leur donner du courage, de la résilience, de la chance ou de la paix.
Qui sait, peut-être serez-vous le prochain à vous procurer une amulette.
Cueillir la nature pour que jamais elle ne se fane.
Au fil des floraisons, Bénédite récolte ses plantes et ses fleurs partout sur le territoire. Pour l’accompagner, elle compte sur ses précieux partenariats : botanistes, universités, jardins privés, sociétés horticoles, parcs nationaux et organismes de conservation de la nature.
Bottes de randonnées aux pieds, elle peut sillonner l’espace pendant des heures à la recherche d’une seule orchidée. Comme une méditation, Bénédite s’ancre dans le moment présent.
L’hiver, les cèdres, les branches et les cocottes parsèment ses expéditions en ski de fond. Le printemps, les fougères, les lilas et les trilles embaument son atelier. L’été, elle cueille et transforme les orchidées, les campanules et les épilobes. L’automne, ce sont les airelles et autres plantes alpines qui l’inspirent. Et ainsi de suite.
Quand elle part en forêt, elle apporte sa boîte à lunch et ses fioles de fleuriste. Elle a inventé son propre système de conservation maison, afin que les plantes ne se flétrissent pas sur le chemin du retour. Mais le temps est toujours compté. Elle a déjà transformé une plante dans une halte routière, de peur qu’elle ne se fane…
Le processus créatif de Bénédite : une empreinte végétale.
La plante est d’abord recouverte d’une délicate couche de cire. Elle est ensuite moulée dans le plâtre, et immortalisée le plus fidèlement possible en métaux précieux. Puis, elle est façonnée sous forme de bijou, et ornée de pierres précieuses ou de perles d’eau douce.
Bénédite a investi des heures incalculables à la mise au point de sa technique, et elle travaille très fort pour trouver chacune de ses espèces. Sans oublier toutes les fois où elle revient bredouille de ses aventures en nature… Ainsi, sachez que le temps qu’il lui faut pour créer votre bijou est inestimable.
Malgré tout, il est important pour Bénédite d’offrir ses joyaux au plus grand nombre. C’est pourquoi vous trouverez ici des créations pour tous les budgets, de l’herbier d’argent aux bijoux en or et aux pièces uniques.
Amulette par Bénédite Séguin : plus de 100 végétaux en joyaux.
Depuis 2004, les collections de la joaillerie Amulette ont germé, fleuri, grandi, et ainsi façonné plus de 100 plantes et fleurs en bijoux. Ses activités vivent en deux lieux distincts. Bénédite a son atelier de création au sein d’un lieu enchanteur, et son espace de production est à l’épicentre de sa ville, à l’étage de sa boutique Indigène art et culture, qui rassemble plusieurs artisans de cœur.
Bénédite offre ses bijoux sur ce site, sur la Fabrique 1840 , et dans plusieurs salons et événements au Québec, au Canada, aux États-Unis et au Japon. Au quotidien, Bénédite est entourée de son amoureux, de sa fille, de ses sœurs, et d’une petite équipe d’artistes locaux qu’elle considère comme ses amis. Bénédite est aussi…
⁕ Présidente de la Corporation des métiers d’art de Charlevoix et siège comme secrétaire au Conseil des métiers d’art du Québec.
⁕ Impliquée dans de nombreux partenariats en botanique (un immense merci!) : le jardin botanique de Montréal, l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval, le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, la société d’orchidophiles et Conservation de la nature Canada.
⁕ Récipiendaire de deux bourses du Conseil des arts du Québec pour son projet d’herbier